Depuis un an 1/2, le lycée hôtelier de Tahiti, sous l’impulsion de son Proviseur, a pris le pari du numérique pour ses élèves et ses étudiants.
Pendant les épisodes de covid, l’idée était de rester en contact avec les jeunes à distance, en leur proposant un enseignement de qualité en trois dimensions, véritable outil d’e.learning moderne qui a pris la forme d’un lycée hôtelier virtuel dans lequel les jeunes peuvent évoluer librement.
Mais rapidement, le référent numérique du lycée, à l’initiative de cette action, Gil Galasso, a été confronté à plusieurs difficultés. Beaucoup de familles ne disposent pas d’ordinateur et d’une couverture WIFI suffisante, en particulier lorsqu’elles sont éloignées de Papeete. La solution qui a été trouvée, et qui fonctionne, est de placer les formations dans le VINI des jeunes, sans nécessité d’utiliser sa 4G.
Aujourd’hui plusieurs objectifs sont atteints.
Les jeunes peuvent être immergés dans des univers qu’ils ont du mal à imaginer, car certains concepts présents dans les programmes de l’éducation nationale n’existent pas sur le Fenua. Ils peuvent consulter les formations lors de leur temps libre, par exemple dans le bus en venant au lycée.
Grâce à des avatars, les jeunes de 1ère STHR peuvent voyager à Londres en cours d’anglais. Ils peuvent visiter la capitale anglaise, assister à une exposition au British museum, aller dans le metro londonien et apprendre à se rentre à un endroit particulier, comme s’ils y étaient, tout cela en langue anglaise.
Ils peuvent aussi aller voir en réalité augmentée des périodes historiques importantes pour l’histoire de la Polynésie française, comme rencontrer des membres du bataillon du Pacifique lors de la bataille de Bir Hakeim en Libye (mai-juin 1942).
Ces rencontres Ludovia, permettront de mesurer l’avancée des travaux du référent numérique, en particulier la modélisation des avatars polynésien à l’image des jeunes, toujours dans l’idée de les immerger le plus fidèlement possible dans les enseignements du programme, et de définir ce que pourrais devenir ce Metaverse pour la Polynésie française, déja en avance sur tous les établissements de métropole.
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